Kulturtreppe: Homemade Iscream (BS) & Jasmin Albash (BS)

Des machines à percussion faites maison, des sons insolites et des textes poétiques et pénétrants, rencontrent des grooves entraînants et de l'électro-pop profonde et émotionnelle : on peut rêver, s'émerveiller et danser follement lorsque les deux formations bâloises en duo « Homemade Iscream » et « Jasmin Albash » se produisent dans la cour du MUKS.

La soirée sera ouverte par Homemade Iscream - Donath Weyeneth et Maria Demandt, qui se sont rencontrés au théâtre alors qu'ils devaient représenter un groupe sur scène. Ce qui a commencé comme une mise en scène est devenu une réalité et, entre-temps, les deux ont trouvé leur propre son avec des textes poétiques et pénétrants, parfois ironiques, sur la société moderne, avec des synthés et des machines à percussion qu'ils ont eux-mêmes construites. Ils le décrivent eux-mêmes comme « trashy pop songs, quirky and crispy, cheeky and direct ». On peut écouter ce qu'il en est sur leur deuxième album « Like an Octopus » sorti en mai ou - encore mieux - le découvrir en live dans la cour du MUKS. Nous sommes certains que ces deux-là (qui manient eux-mêmes entre-temps à huit bras les instruments les plus divers) feront bouger les escaliers de la culture avec leur son DIY coloré et garanti non conformiste.

Jasmin Albash vit l'expression musicale dans chaque fibre de son être. Lorsque la chanteuse et productrice déroule son tapis sonore électro-pop en duo avec le batteur Benjamin Brodbeck dans la cour du MUKS, c'est un hommage au pouvoir de la musique et un manifeste plein d'assurance. Alors que dans son premier album « Gold » (2000), Jasmin Albash s'intéressait à ses origines et prenait de nouvelles racines en Palestine, son nouvel album est une confrontation avec sa réalité ici et maintenant. Sur son album « Goddess » (2024), les beats électroniques et les voix soul se mêlent aux sonorités du Moyen-Orient, « Let My Heart Speak » ou le morceau titre « Goddess » sont des hymnes aussi profonds que dansants pour l'autodétermination et la force féminine. Que ce soit en tant qu'artiste solo, collaboratrice ou mentor dans des projets tels que les « Sijada Sessions » où elle invite d'autres artistes à un échange créatif ou le projet communautaire « Kallemi » : Jasmin Albash met son amour, son expérience (de vie) et ses développements dans la musique, elle mûrit et grandit avec chaque œuvre et laisse derrière elle des déclarations musicales sincères et courageuses qui résonnent.

La Markthalle Basel et la Pötit Cräperie proposent des boissons et des snacks salés et sucrés pour se restaurer.